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Récits d'une vie...
18 mars 2010

Un petit tour de montagnes russes, ça vous dit ?

Les faits se déroulent entre Avril 2009 (Oh et puis non, on va partir d'octobre 2008, mois important) et Mars 2010. En un peu plus d'un an, j'en ai vu passé des choses. J'ai subi pas mal d'ascenseurs émotionnels en fait...

En octobre 2008 donc, je fête mes 18 ans... Depuis quelques semaines, voire un bon mois, j'ai la chance d'avoir une petite amie. Bon, c'est une amie rencontrée sur mon terrain de Camping fétiche l'été d'avant, elle est anglaise et de 4 ans ma cadette, mais l'amour ne se commande pas... Heureusement pour mon couple fraîchement engagé, j'ai une famille fort généreuse, et la petite soirée organisée en l'honneur de mon passage dans l'ère "adulte" m'a permis de partir 1 semaine en UK, pour rejoindre ma douce et tendre. Semaine au top, avec mon amour, et avec -pour moi- les joies de parler anglais toute la journée (n'y voyez aucune ironie, je suis passionné par la langue de Shakespeare).

Puis le vent tourne... A mon retour de cette petite virée, celle qui fut mon premier vrai grand amour, avec premier vrai baiser etc -si, si, c'est possible, à 18 ans, de simplement connaître son premier vrai baiser- me dit que "c'est trop difficile", "La différence d'âge est trop importante (dans le sens 'vision de l'amour', pas 'écart d'âge entre nous') et encore "je ne vais pas supporter de ne te voir qu'une ou deux fois par an". Alors bon, le bonhomme de Tchou en est tout attristé, mais ne délaisse pas pour autant sa vie scolaire (élève en Terminale S à l'époque) ni ses ami(e)s et fréquentations, qu'elles soient IRL (In Real Life, pour les non-initiés) ou par Internet.

Et c'est alors que je commence à côtoyer une nouvelle jeune demoiselle, elle-même élève en Terminale S, mais à l'autre bout de la France... Nous sympathisons fort bien, et arrive le temps ou, un certain 9 Avril 2009,e je lui déclare, via un poème -oui, je suis un trèèèès grand romantique-. Et après deux petites semaines de réflexion, la douce demoiselle m'annonce n'est pas contre l'idée de faire un bout de chemin avec moi. Je vous avoue, c'était assez fusionnel, mais virtuellement parlant, -hé oui, on fait ce qu'on peut, quand on est lycéen et séparés par 700km-. Enfin bref, l'année terminée, le bac en poche, et un poste de remplaçant pour l'été à l'hôpital, je profite des quelques écus amassés grâce à mon dur labeur pour aller rejoindre, 4 jours durant, ma douce et tendre -j'en ai vu du pays hein, vous m'direz-. Ma timidité maladive ne m'a pas aidé à être très à l'aise, dans un environnement que je ne connaissais pas, mais, il faut bien s'adapter... Malgré ma satisfaction certaine de "weekend" je ne peux m'empêcher d'avoir quelques regrets, des scénarios qui n'ont pas pu voir le jour, toujours à cause de ma timidité. Plus les jours passent, et plus je veux y retourner, je veux la revoir, et rester avec elle... Arrive donc fin septembre, 5 mois ensemble, ça se fête... En grand romantique, j'envoie un bouquet de 9 roses (5 pour signifier les 5 mois et 4 pour symboliser les 4 jours passés avec elle). Rouges les roses, bien entendu.

Que d'émotions, donc, surtout que depuis peu, nous sommes étudiants, elle en biologie, et moi en médecine, mais toujours séparés de 700km -hé oui, les cons-. Et là, date fatidique du 18 octobre, sur les coups de 21h30 (approximativement), la jeune promise met fin à presque 6 mois de relation, pour quasiment les mêmes raisons que la première (foutue distance !)... Ça m'a tellement bouleversé que le lendemain j'ai eu un accrochage en allant à la fac -ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ce n'est absolument pas de sa faute!-. Depuis ce temps, Tchou reste célibataire, et pourtant, il reste accroché, très fortement, à ses deux derniers amours, comme s'il ne voulait pas qu'ils aient eu une fin...

Puis, arrive Mars 2010 (oui, sacrée ellipse, mais les fêtes de fin d'années n'ont rien d'exceptionnel). Ayant passé des partiels en Janvier, et les ayant raté, je me mets à me poser des questions sur la médecine, sur si ça vaut vraiment le coup de tenter quelque chose, ou si c'est vraiment inaccessible pour moi ? Et depuis peu -avant-hier en fait- une idée qui avait été plantée là, dans un petit recoin de mon cerveau s'est mise à se réveiller. Pourquoi me direz-vous, simplement parce que cette chère anglaise joue -ou pas- avec moi -qui adore faire des plans très lointains, 10 ans plus tard- me demande en fiancé sur Facebook, en avançant des arguments à en faire rougir une tomate déjà mûre. Bien sûr, rien de formel dans tout ça, mais j'aime voir plus loin, j'aime approfondir les choses, et je me dis que finalement, le futur me donnera peut-être la chance de faire mes jours avec elle...

J'ai donc décidé de me réorienter à la rentrée prochaine, et partir aux antipodes de ma voie actuelle... Je vais m'inscrire en septembre en fac d'anglais. Pour parler technique, j'envisage une licence LLCE (Lettres, Littérature et Civilisations Etrangères, là encore pour les non-initiés) spécialisée en Anglais.

Bon, mes doigts commencent à chauffer, et je vois aux plissements de vos paupières que vos yeux fatiguent aussi, et c'est pas bon. Je vous laisse donc ici pour ce soir.

 

En vous souhaitant une excellente soirée,

Tchou.

 

 

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